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L’ENGAGEMENT : DEVOIR SACRÉ DE L’HOMME LIBRE

L’ENGAGEMENT : DEVOIR SACRÉ DE L’HOMME LIBRE

Introduction : L’engagement, force motrice de l’univers et flamme des peuples

Rien ne vit sans effort, rien ne grandit sans lutte, rien ne triomphe sans volonté. Regardez le monde qui nous entoure : l’étoile doit brûler sa propre matière pour éclairer l’espace, la graine doit fendre la terre pour devenir arbre, l’enfant doit briser le silence du ventre maternel pour naître à la lumière. La vie elle-même est un combat, une poussée constante contre l’inertie, une révolte contre l’anéantissement.

L’histoire des peuples obéit à la même loi. Une nation qui cesse de lutter cesse d’exister. Un peuple qui refuse l’effort devient une ombre parmi les vivants, une poussière vouée à disparaître dans le vent du temps. L’univers nous enseigne que l’engagement est la seule réponse au chaos, la seule barrière contre l’effondrement. Les empires ne se construisent pas sur la passivité, la justice ne triomphe pas par la résignation, la liberté ne se maintient pas par l’indifférence.

Dessalines a compris cette vérité fondamentale. Il savait que la liberté n’est pas un héritage, mais une conquête perpétuelle. Il savait que le peuple qui dort se condamne à l’esclavage et que la nation qui n’ose plus disparaît dans l’oubli. Son engagement ne fut ni une option, ni une posture, mais une nécessité absolue, un serment gravé dans l’airain du destin.

Et nous, qu’en faisons-nous aujourd’hui ? Sommes-nous les gardiens de cet héritage ou les fossoyeurs de notre propre grandeur ?

Développement : L’engagement, colonne vertébrale des peuples vivants

L’engagement est la force des civilisations. Ceux qui bâtissent le monde sont ceux qui refusent l’inertie, ceux qui osent braver les tempêtes, ceux qui comprennent que le destin ne se subit pas, mais se forge. Chaque grande époque a été portée par des hommes et des femmes qui ont transformé leur conviction en action, leur révolte en projet, leur volonté en puissance.

Regardez les peuples libres : ils sont debout parce qu’ils ont su défendre leur dignité. Regardez les peuples vaincus : ils ont plié l’échine avant de tomber. L’histoire ne retient que ceux qui osent. Elle ignore les hésitants, méprise les indécis et condamne les lâches à l’anonymat du néant.

S’engager, c’est refuser l’illusion du confort passager. C’est comprendre que la paix sans justice est une prison dorée et que la tranquillité sans liberté est une soumission déguisée. L’engagement est un pacte avec l’avenir, une flamme que nul ne doit éteindre, sous peine de sombrer dans l’obscurité de la servitude.

Mais attention ! L’engagement ne se résume pas aux discours enflammés et aux promesses creuses. Il ne suffit pas de clamer son indignation, il faut agir. Il ne suffit pas de dénoncer l’injustice, il faut la combattre. Il ne suffit pas d’admirer Dessalines, il faut marcher dans ses pas. Car ceux qui se contentent de paroles sont aussi inutiles que ceux qui se taisent.

Nous ne pouvons pas être ces hommes de demi-mesure, ces âmes vacillantes qui attendent que d’autres bâtissent leur destin. Nous ne pouvons pas être ces spectateurs impassibles qui regardent leur nation sombrer sans lever le poing. Un peuple qui n’agit pas est un peuple déjà mort.

Conclusion : L’heure est venue de choisir entre l’action et l’oubli

Héritiers de Dessalines, il est temps d’agir ! L’histoire ne s’écrit pas avec des regrets, mais avec des actes. Elle ne récompense pas les passifs, mais ceux qui osent. Elle n’a que faire des lamentations, mais elle se souvient des combattants.

L’heure n’est plus aux plaintes stériles, aux attentes vaines, aux illusions paralysantes. Chaque jour perdu dans l’inaction est un jour volé à l’avenir. Chaque silence est une pierre ajoutée au tombeau de nos ambitions.

Alors, levons-nous ! Que chacun prenne sa place dans cette lutte ! Que chaque voix devienne un cri, que chaque main devienne un outil, que chaque conscience devienne un feu. Nous sommes les artisans du destin, les bâtisseurs de demain, les gardiens d’un idéal qui ne doit pas périr.

Refuser l’engagement, c’est trahir Dessalines. Accepter la soumission, c’est insulter son sacrifice. Rester passif, c’est déjà être complice de notre propre déclin.

Nous n’avons qu’un choix : nous lever et nous battre, ou nous taire et disparaître.

Pensée finale :

Les chaînes ne reviennent pas par la force, mais par l’inaction. L’engagement n’est pas un sacrifice, c’est le prix de la liberté. Celui qui ne se bat pas a déjà perdu.

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